Chimie verte ou durable

La chimie est un secteur industriel clé en Wallonie, qui génère 26.400 emplois directs (22% de l’emploi industriel), 42 000 emplois indirects, 15,2 milliards € d’exportations (36% des exportations totales). Ce secteur présente un solde commercial positif de 5,3 milliards €  et 1,6 milliard € de dépenses de R&D (60% des dépenses de R&D privées).

La chimie verte n’est ni plus ni moins qu’une manière différente et originale de concevoir la chimie. Au lieu de, classiquement, étudier seulement les réactions chimiques, la chimie verte s’intéresse au processus chimique dans son ensemble.

La chimie verte en effet réfléchit à tous les éléments qui entrent dans le processus chimique.

Voici quelques unes des questions* qu'elle pose:

> Quelle est la matière première à utiliser ?
> Dans quel solvant cette matière première sera-t-elle placée ?
> Comment et sous quelle forme (pression, température, agitation, etc.) l’énergie nécessaire sera-t-elle injectée dans le système ?
> Comment limiter la consommation d’énergie, si c'est possible ?
> Quelle est la fraction renouvelable et réutilisable des déchets produits ?
> Comment immobiliser les déchets ultimes de façon à minimiser leur impact sur l’environnement ?

Il s'agit ni plus ni moins d'agir, en chimie, en "bon père/bonne mère de famille", en quelque sorte...

La chimie verte n'est pas uniquement la chimie biosourcée.

La chimie biosourcée est une chimie dans laquelle les ressources fossiles sont partiellement ou complètement remplacées par des ressources issues de la biomasse. Elle permet notamment de limiter la dépendance aux ressources fossiles pour la fabrication de certains produits, tout en limitant également l’empreinte environnementale de ces produits.

 

*source: FUTURA Sciences.

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